J'étais
en Australie depuis une petite vingtaine de jour et déjà je
commençais mon nouveau job! Il faut dire que je n'avais pas traîner en route puisque seulement 3 semaines s'étaient écoulées entre mes
adieux à l' équipe "développement et applications industriels"
de Mr Clouard et le premier job de mon aventure Australienne. Certes
les deux métiers n'avaient rien à voir en commun, côtoyer ingénieurs ou fermiers ce n'était clairement pas la même histoire
mais rejoindre un costume de fermier dans une magnifique ferme de
chevaux me ravissait! Nous sommes le lundi 1 Juillet 2013, ça
faisait un bail que je n'avais pas écris et il est aujourd’hui l'heure pour moi de vous parler de Patinack, qui restera à mes yeux
une sublime expérience! Je vous remets un peu dans le contexte car
nous n'y travaillons plus depuis maintenant 2 semaines, cependant
nous y sommes restés deux mois et nous avons vécu pleins de bons
moments. Patinack Farm, telle était le nom de cette immense
propriété située à la sortie de Canungra. Elle s'étendait sur
une bonne dizaine de bornes, des prés à perte de vue et plus de 400
chevaux dont le prix variait de 1 500$ pour un cheval borgne à 3 000
000$ pour un étalon (son taf...les saillis, il y a pire)!
Charles et moi étions vraiment des gars chanceux car trouver ce job, c'était comme du coq au vin pour un poivrot. Je vous rappelle que se fût la première ferme que nous avions solliciter Le cadre était tout simplement idyllique, nous étions au anges! Nous étions embauché entant que jardinier, la propriété était en vente et les boss voulaient que tout soit nickel afin qu'un acquéreur éventuel tombe sous le charme. C'est à ce moment là que nous entrons en piste!
Munis de nos whipper-snippers (attention arme de guerre! c'est pas
ton taille-bordure, on est d'accord) nous nous lancions à l'assaut
des fossés, des barrières, des criques... coupant d'impressionnant
volume d'herbes, sur des kilomètres et des kilomètres! Nous nous
déplacions la plupart du temps avec le buggy, il nous était d'une précieuse aide quand il nous fallait traverser les cours d'eau et se
déplacer dans les marécages! C'était l'époque "Grass
Basterds"! http://www.youtube.com/watch?v=meDJeX-JfYI
De
temps à autres nous vaquions à d'autres occupations,
whipper-snipper c'est bien sympa, surtout ici avec ce vent de liberté
où soucis et préoccupations sont ... inexistants Mais cependant
il n'était pas très épanouissant le fait de couper l'herbe, nous
ne faisions pas dans l'oeuvre d'art! Nous nous sommes donc mis à la
peinture, peinture lissée sur barrières rouillées ou bien encore
peinture sur bois flottés!
Nous
développèrent des facultés artistiques étonnantes, nous avons
donc été promu "designer palmier", il s'agissait là
d'une tâche assez technique tant dans la coupe que dans le ramassage
des branches, que cela vous fasse rire, chaques branches étaient
munies de longues épines bien aiguisées et si par mégarde il vous
arrivait de vous en loger une dans le bras, je peux vous assurer que
vous riiez moins!
Un des avantages de travailler avec la nature, c'est que tout au long de notre passage à Patinack nous avons côtoyé pleins d'animaux. Les chevaux étaient ceux que nous fréquentions le plus, il y en avait aux quatre coins de la ferme! Des poulains encore tout frêle souvent effrayés par le bruit du buggy, des juments curieuses et câlines ou encore des bourrins con comme des balais, essayant de te chiquer à chaque bonne occasion. Chaque matin, nous admirions le levée du soleil avec les kangourous dans le paysage en guise de carte postale, chaque jour nous en avions une différente! Les sons eux aussi changeaient quotidiennement, les mélodies des oiseaux, le bruit de l'eau qui coule dans la rivière, le chant des grillons et bien d'autres...une fois j'ai même entendu le bruit que faisait un serpent en rampant quand je l'ai aperçu sur mon chemin.
Un des avantages de travailler avec la nature, c'est que tout au long de notre passage à Patinack nous avons côtoyé pleins d'animaux. Les chevaux étaient ceux que nous fréquentions le plus, il y en avait aux quatre coins de la ferme! Des poulains encore tout frêle souvent effrayés par le bruit du buggy, des juments curieuses et câlines ou encore des bourrins con comme des balais, essayant de te chiquer à chaque bonne occasion. Chaque matin, nous admirions le levée du soleil avec les kangourous dans le paysage en guise de carte postale, chaque jour nous en avions une différente! Les sons eux aussi changeaient quotidiennement, les mélodies des oiseaux, le bruit de l'eau qui coule dans la rivière, le chant des grillons et bien d'autres...une fois j'ai même entendu le bruit que faisait un serpent en rampant quand je l'ai aperçu sur mon chemin.
Etant donné qu'avec nos whipper-snippers nous avons
défriché les moindres recoins du domaine il nous arrivait parfois
de nous arrêter quelques minutes afin de cueillir des petites
tomates cerise sauvage! Rien de telle pour un apéro, en plus elles
étaient succulente! En parlant de cueillette, un beau jour nous
sommes tombés sur des petits champignons assez magiques, pareil à
l'apéro ils n'étaient pas mauvais!
Qui dit job en Australie, dit travail avec les locaux! Le premier
contact fut très bon même si nous avions un mal de chien à en
comprendre certains! Leurs accents de cow-boy et surtout leurs
langages (sleng language), argot du bush australien, m'ont donné
plusieurs éclats de rire! Cependant la majorité de l'équipe était
super sympa (même si certains n'avaient pas inventé le fil à
couper le beurre)mais comme partout il y toujours un connard! Avec
lui l'équipe était divisée, il avait réussi à évincer 2
personnes, pourtant adorables et régnait sur le reste de l'équipe
comme le boss d'une cour de récré! Cétait d'un ridicule! Et celui
là ne devait en plus pas aimer les étrangers et nous l'a fait
savoir! Sauf que ce con n'était pas chaussé pour l’occasion Nous
l'avons renvoyé dans ses 22! Le gars s'est fait viré le jour de 24
ans! J'avoue c'était quand même un beau cadeau!!